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marcel aymé - Page 2

  • La nuit myope...

    Les éditions de la Table ronde viennent de rééditer dans leur collection de poche La petite vermillon un roman d'A.D.G. intitulé La nuit myope. Journaliste et écrivain, A.D.G., avec son style gouailleur et anar de droite, était un des maîtres, avec Manchette, du polar français des années 70-80.

     

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    "La Nuit myope est un roman noir, mais sans morts et avec beaucoup de style. Ca compense. C'est explicitement placé sous le signe d'Antoine Blondin, Marcel Aymé et Jacques Perret, dans la grande tradition des traversées de Paris. L'histoire est simple. C'est l'Odyssée à l'envers d'un Ulysse ivre qui quitte Pénélope pour retrouver Calypso mais qui en sera empêché parce qu'il est myope et qu'il a cassé ses lunettes en repassant de nuit au domicile conjugal. On est au tout début des années 1980 et le monde d'avant est encore là, dans le Paris du petit matin où l'on croise de jeunes giscardiens en goguette, des gardiens de nuit qui dorment, des cabines téléphoniques, où l'on peut fumer dans les boîtes de nuit en dansant sur du disco, où les cadres sup rêvent de partir sur les traces de Stevenson dans les Cévennes après avoir insulté leur patron. C'est ironique, tendre, élégant, poétique : c'est A.D.G." Jérôme Leroy

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  • Les jours d'après...

    Les éditions de La Table ronde viennent de publier Les jours d'après, un recueil de contes noirs de Jérôme Leroy. Maître de l'anticipation noire, Jérôme Leroy est, notamment l'auteur de Monnaie bleue, de Bref rapport pour une très fugitive beauté , de Big sister ou de La minute prescrite pour l'assaut ainsi que du remarquable polar de politique-fiction, Le Bloc.

     

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    " Il tient encore debout, mais les racines des baobabs dévorent ses fondations. A l'intérieur, autour des tables de réunion, les hommes et les femmes, rongés depuis longtemps par les vautours, tombent en poussière. Oui, le beffroi de la Bourse du Commerce, à Lille, tient encore debout, mais plus pour longtemps... Laboratoire de l’œuvre de Jérôme Leroy - on croisera par exemple, dans "Rendez-vous rue de la Monnaie", des personnages de L'Ange gardien, son dernier roman - ce recueil de nouvelles, sous-titré "Contes noirs" évoque alternativement la fin d'un monde et l'apparition d'un autre, né sur ses décombres. Dans la lignée de René Barjavel et Marcel Aymé, Jérôme Leroy nous propose des contre-utopies aussi drôles que noires. "

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  • Marcel Aymé, un libre-moraliste...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur collection Qui suis-je un Aymé de Michel Lécureur. Universitaire et spécialiste de Marcel Aymé, il a dirigé l'édition de son œuvre romanesque dans la bibliothèque de La Pléiade. Une bonne occasion pour découvrir ou redécouvrir l'auteur de Travelingue et du Chemin des écoliers...

     

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    " Marcel Aymé (1902-1967): « On vient nous parler de la poésie de la nature. Quelle blague ! Il n'y a que la poésie de l'homme et il est lui-même toute la poésie. » (Uranus.) « L'écrivain devrait être non plus le témoin, mais la conscience de son temps. » (Réponse à une enquête des Nouvelles littéraires, le 3 octobre 1957.) Dès le prix Renaudot de 1929, obtenu pour La Table-aux-Crevés, Marcel Aymé a connu la célébrité. Dès lors, il s'est affirmé comme romancier avec des réussites aussi éclatantes que La Jument verte (1933), Le Moulin de la Sourdine (1936) ou La Vouivre (1943). Sa trilogie composée de Travelingue (1941), Le Chemin des écoliers (1946) et Uranus (1948) est fréquemment citée par les historiens pour évoquer l'histoire de la France avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Parallèlement à cette production romanesque, Marcel Aymé a publié plusieurs recueils de nou­velles, comme Le Nain (1934), Derrière chez Martin (1938) ou Le Passe-Muraille (1943). Dans le domaine des histoires brèves, il a connu un succès exceptionnel avec Les Contes du chat perché. Ce « Qui suis-je ? » Marcel Aymé montre qu'il s'est également révélé comme un journaliste de talent dont on a sollicité les articles les plus divers dans différents journaux et revues. Cependant, son désir le plus cher était probablement de devenir auteur drama­tique et il a atteint cet objectif avec des pièces comme Lucienne et le boucher (1948), Clérambard (1950) et La Tête des autres (1952). Observateur lucide de la nature humaine, il a confié ses réflexions dans toute son œuvre et, en parti­culier, dans Le Confort intellectuel (1949). Son goût peu commun pour la liberté de penser et de s'exprimer lui attire encore l'opprobre de certains qui le connais­sent mal, car son humanisme et son humour restent à découvrir. "

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  • Le défilé des réfractaires...

    Critique subtil, dont on peut utilement tenir compte pour orienter ses choix de lecture, Bruno de Cessole publie cette semaine chez L'Editeur Le défilé des réfractaires un recueil qui rassemble une cinquantaine de portraits d'écrivains insoumis. Une galerie où l'on retrouve des auteurs tels que Céline, Marcel Aymé, Vialatte, Morand,  Guy Debord,  Philippe Muray, Houellebecq et bien d'autres...

     

     

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    "Un matériau réfractaire ne se définit pas seulement par un point de fusion élevé (1 800° C), mais aussi par la combinaison d’autres propriétés comme une haute dureté, une faible vitesse d’évaporation, et la résistance à certains milieux corrosifs. Un écrivain réfractaire répond en grande partie à ces critères : il possède une dureté particulière qui lui a permis de résister à l’usure du temps, une vitesse d’évaporation faible, qui explique la permanence de ses écrits, et une forte résistance à la corrosion de son époque comme à celle des époques ultérieures. A ces qualités physiques s’ajoute, au figuré, une certaine propension à l’insoumission, la difficulté à reconnaître quelque autorité ou emprise que ce soit, et la résistance à un grand nombre d’infections mentales ou de traitements hygiéniques. D’Aymé à Houellebecq, de Berl à Camus, de Colette à Kundera, de Suarès à Modiano, de Queneau à Muray, une cinquantaine de portraits d’écrivains français du XIXe siècle à nos jours figure, dans cette anthologie subjective, partiale, voire de mauvaise foi, et dessinent une certaine idée de la littérature, que l’auteur a défendu et défend toujours dans la presse. Bruno de Cessole a été notamment journaliste au Figaro, à L'Express et au Point, et critique littéraire des Lettres françaises et des Nouvelles Littéraires. Il a dirigé La Revue des Deux Mondes et est actuellement rédacteur en chef du service culture de Valeurs actuelles. Il collabore également au journal Service littéraire. Romancier à succès, son livre L'Heure de la fermeture dans les jardins d'Occident a obtenu le Prix des Deux Magots en 2009."

     

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